Le Rabat Social Studies Institute (RSSI) en partenariat les associations Quartiers du Monde et le réseau LDDF INJAD a organisé une table ronde avec les parlementaires des Chambres des Représentants et des Conseillers sur : « Autonomisation socio-économique des femmes : Une analyse des politiques publiques », le mercredi 3 février 2021 à l’hôtel IBIS de Rabat.
Madame Nadia Benabdeljalil a présenté les recommandations de l’étude réalisée par les associations Quartiers du Monde (QDM) et le réseau LDDF INJAD, en partenariat avec le RSSI, et qui traite la question de l’autonomisation socio-économique des femmes et notamment des femmes victimes de violences, au Maroc.
L’étude a concerné trois thématiques sur trois terrains :
1/ La précarité de l’emploi des femmes : le cas des travailleuses agricoles en fraises à Larache.
2/ L’hébergement des femmes victimes de violences : le cas du centre d’hébergement Tillila de LDDF INJAD du réseau LDDF INJAD à Mohammadia.
3/ L’économie sociale et solidaire et les initiatives entrepreneuriales des femmes : Le cas de Ouarzazate.
Madame Benabdejlil a déclaré que pour améliorer la prise en charge et l’hébergement des femmes victimes de violence au Maroc, il est indispensable d’agir à la fois sur le cadre institutionnel, les politiques publiques, et le cadre juridique. Ainsi, pour arriver à une meilleure efficacité en matière d’insertion économique des femmes à travers l’ESS au Maroc, il est possible d’agir à deux niveaux : des actions à court terme et le processus politique à plus long terme.
Dans le cadre du débat ouvert avec les parlementaires, le point a été fait concernant la nécessité de relancer la dynamique de la lutte des femmes pour parvenir à la parité, consolider l’autonomisation, et l’indépendance économiques, la conscience des droits des femmes, la multiplication des efforts et des initiatives qui luttent contre toutes les formes de discrimination et de violences.